Marie Jacobs
Psychothérapeute
Marie
La vie m'a appris que les forêts les plus sombres se traversent. Mais, parfois, nous avons besoin d'un soutien, d'une présence pour éclairer nos pas.
Licenciée en philosophie, thérapeute en Psychologie Corporelle Intégrative (PCI), spécialisée dans la prise en charge du burn out, en formation au "Coeur Energétique" auprès de Lorraine Desmarais, je suis heureuse de pouvoir, à mon tour, être ce soutien, de tenir une lampe à vos côtés.
Pourquoi?
Il arrive que notre vie nous fasse mal, qu’elle nous blesse, nous enferme, nous terrifie, nous épuise…
Il arrive que nous perdions espoir, que nous nous sentions au fond du trou, sans lumière pour en sortir.
Ces passages douloureux, la conscience que quelque chose n’est plus juste, la sensation d’être au bout d’une impasse, sont l’occasion de changements, de croissance et d’épanouissement.
Dans une relation thérapeutique sécurisante et bienveillante, nous explorerons les mécanismes qui ne conviennent plus et expérimenterons de nouvelles ressources sur le chemin de la confiance et de la liberté.
Je vous proposerai les outils suivants:
-Engagement humain du thérapeute et expériences en relation.
-Respiration et cohérence cardiaque.
-Techniques d’Auto-Ouverture (TAO) des bandeaux corporels.
-Présence à soi et à l’autre.
-Conscience corporelle.
-Contact à la Nature
-Visualisations actives
-Frontière et distance
-Histoire d’enfance, histoire de vie
-Approche yungienne des rêves
-Méditation
-Relaxation
-Coeur énergétique selon John Pierrakos
Comment ?
Nés et éduqués par des adultes inévitablement imparfaits, nous grandissons du mieux que nous le pouvons avec les ressources à notre disposition, mais aussi avec des blessures parfois très précoces. Que ces coups aient été portés consciemment ou pas, par les parents, la fratrie ou hors du cercle familial, notre psychisme en porte les stigmates. En effet, face aux manques, à l’envahissement, aux blessures de tout type, nous mettons en place une série de «défenses» pour ne pas être abandonnés, pour ne pas sentir d’insoutenables douleurs, pour nous protéger,…
Ces systèmes de défense prennent la forme d’attitudes, de façons de faire en relation. Ils s’inscrivent également dans notre corps, dans sa structure, dans notre façon de respirer, de bouger… Nos défenses ont certainement été salutaires, ont protégé notre intégrité et parfois notre vie car, enfant, nous dépendions de manière vitale des adultes responsables de nous.
Mais il peut arriver que ces protections, si utiles quand nous étions petits, se retournent plus tard contre nous. Elle ne sont plus nécessaires, et peuvent même nous coincer dans des mécanismes limitants, nocifs à notre plein épanouissement. Blessés en relation, c’est également en relation que nous pourrons guérir et permettre à notre enfant intérieur de reprendre sa croissance.
La relation thérapeutique, quand elle est bienveillante et sécurisante, est le lieu privilégié pour déposer nos sacs à dos remplis de souffrances et de fatigue. Elle offre également le cadre confidentiel idéal pour explorer nos façons de faire devenues inappropriées et en comprendre la genèse.
C’est aussi dans ce laboratoire que nous pourrons expérimenter des réponses plus justes pour l’adulte que nous sommes, explorer de nouveaux chemins vers un Soi plus libre et plus vivant, et trier, dans notre histoire, les défenses limitantes dont nous nous débarrasserons et les ressources que nous conserverons précieusement.
Le corps sera notre meilleur allié pour sentir ce qui est bon pour nous aujourd’hui. Nous aurons à rétablir la communication avec lui, à nous mettre à son écoute, à pacifier. Nous lui permettrons également de se réorganiser en douceur, d’assouplir sa structure pour libérer l’énergie qu’il contient, la laisser circuler avec fluidité et la mettre ainsi à disposition de notre Vie nouvelle. Nous savons, et les neurosciences nous le confirment, que les mémoires anciennes ne disparaissent pas. Mais l’espoir est là: les nouveaux chemins, les nouvelles connexions neuronales, comme les rivières que l’on détourne de leur premier lit, se tracent, se renforcent, se creusent jusqu’à devenir la préférence de ce qui les emprunte. Les blessures s’apaisent, cicatrisent.
Forts de notre confiance dans la nouvelle route que nous re-choisissons chaque jour en conscience et en liberté, nous pourrons regarder celui que nous étions, les sentiers rendus aux ronces, avec indulgence et gratitude. Nous marcherons d’un pas confiant sur notre chemin d’ombres et de lumière, dans notre main puissante, celle d’un enfant heureux et insouciant.